Le pitch n’est que la partie visible de l’iceberg.
Sans profondeur, sans écoute de ses propres besoins, sans clarté sur ce que l’on a envie d’accomplir, comment toucher un public ?
Filmer quelques lignes griffonnées sur un coin de table pour se présenter et présenter son offre suffirait pour embarquer des foules entières, et mieux encore suffirait à générer des millions d’euros ?
Nous ne comptons plus les as du pitch qui promettent de faire de nous en quelques heures des speakers dignes de Barack Obama.
Bien sûr, le pitch est technique, qu’il se structure en puisant dans les neurosciences ou dans les règles plus fondamentales du marketing pour entrer en communion avec son public.
Mais pas de pitch sans stratégie.
Pas de pitch sans être clair sur ce que l’on a à cœur d’accomplir, avec sincérité, avec vérité.
Choisir c’est renoncer.
Vouloir parler à tout tout le monde fait prendre le risque de ne parler à personne.
Pour moi, un bon pitch repose avant tout sur un travail de fond, sur un rêve profond que nous réussissons un jour à concrétiser en une offre qui répond à un besoin finement décortiqué.
J’aime cette idée de construire des racines, profondément, patiemment.
Pour ne pas s’envoler au premier coup de vent.
Belle semaine.
Marylise
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