Vous allez comprendre dans cet article les deux types d’intuition qui existent. Vous allez découvrir en quoi elles sont plus puissantes mais très complémentaires du cerveau cartésien.
Dans le monde actuel, notre cerveau est plus embrumé, plus sur-sollicité vraiment à l’extrême. Il y a de plus en plus de complexité, de paramètres qui viennent faire qu’on ne maîtrise plus tout de manière individuelle. Ainsi, le cerveau cartésien qui a l’habitude de calculer, d’analyser, d’avoir de la logique a trop de paramètres dans sa base de données et n’arrive plus à en tirer les conclusions nécessaire.
De surcroît, si la surcharge de travail augmente alors la lucidité et les décisions baissent.
Se pose alors une question. Dans un monde plus complexe qui nous oblige à faire différemment, comment utiliser des voies complémentaires ? C’est justement le sens de cet article avec les deux intuitions à activer.
L’intuition cognitive
La première intuition, c’est l’intuition cognitive. Elle vient de l’intérieur. Elle vient de notre cerveau. C’est comme une intuition qui est basée sur des micro-adaptations permanentes.
Depuis des années, votre cerveau a enregistré un nombre incroyable de données. Tous ces petits comportements qu’il a faits sont enregistrés et les conséquences de ces comportements ont été enregistrées aussi. Et donc cette intuition cognitive est adaptée à tout ce que vous avez vu.
Inconsciemment, cela vous permet de dire « ça c’est bon, ça ce n’est pas bon » ou « lui est bien, lui il n’est pas bien », etc.
Évidemment, cette intuition, elle est très rapide, mais très cognitive. Elle est basée sur le passé. C’est ce qui donne cette impression de savoir sans savoir c’est-à-dire qu’on sait mais sans savoir comment on sait alors que notre cerveau lui a ses propres règles et fonctionnements.
L’intuition universelle
Le deuxième type d’intuition c’est l’intuition universelle. Alors là, c’est autre chose. Elle est plus liée au champ quantique.
Imaginez que dans l’univers, il y ait une base d’informations disponible à tout moment et que nous puissions aller puiser dans cette bibliothèque d’informations selon les émotions qu’on génère, selon la vibration qu’on génère, selon l’intention qu’on génère.
C’est ce qu’on pourrait par exemple expliquer chez les médiums ou ceux qui font ce qu’on appelle du channeling.
Alors, je ne vais pas vous expliquer pourquoi tout ceci est disponible parce que je n’ai pas non plus la réponse. Toutefois, on le constate de plus en plus aujourd’hui et les scientifiques arrivent de plus en plus à aller sur ces terrains.
Cette intuition universelle nous permet d’aller chercher des éléments pour aller puiser ce dont on a besoin notamment pour le futur. On va aller chercher dans le présent mais on va en avoir besoin pour le futur. Donc c’est très intéressant par qu’elle est déjà très complémentaire de la première.
La première est basée sur tout un tas de comportements, mais si ces comportements n’ont jamais eu lieu et ces informations ne sont jamais arrivées, ce n’est pas l’intuition cognitive qui va aller les trouver, c’est l’intuition universelle.
Pour cela, il faut avoir moins de bruit autour de soi, moins d’agitation et moins de cerveau cartésien. Parce que plus je suis dans le cerveau préfrontal plus je suis dans les décisions et l’action. C’est très bien pour la vie quotidienne, mais moi, je laisse passer ces messages là puisqu’il faut savoir que votre cerveau préfrontal va analyser, va couper un certain nombre de choses.
Donc plus il est agité, plus il va couper tout ce qu’il pourrait même voir et entendre.
Des exemples célèbres
Par exemple sur l’intuition universelle, Einstein disait « Les formules mathématiques, elles s’impriment toutes seules dans mon cerveau. » Donc là, vous comprenez bien que ce n’est pas lié à des comportement du passé puisqu’il n’avait pas ces formules-là avant, mais les formules arrivaient, il ne savait même pas qu’elles existaient dans son cerveau. Il commençait à avoir les démonstrations qui s’affichaient dans son cerveau. Il commençait à les écrire, à les comprendre.
Tesla disait : « Je laisse un petit carnet pendant la nuit et il se remplit tout seul. »
Alors, évidemment, c’est une petite anecdote pour dire que pendant la nuit, il se réveillait, mais il ne s’en souvenait plus. il remplissait ce qu’il recevait pendant la nuit parce que la nuit nous sommes très connectés. Nous sommes en ondes alpha, ondes thêta puis ondes delta, ainsi beaucoup d’éléments arrivent. On peut même être parfois en ondes gamma. C’est assez incroyable de voir qu’il y a des choses qui se passent toute seule entre guillemets.
Pourquoi ces intuitions sont-elles complémentaires du cerveau cartésien
Pourquoi est-ce complémentaire d’utiliser ces deux intuitions ? Il y en a une qui concerne le passé et l’autre l’information disponible. Mixer les deux va me donner un certain nombre d’informations assez incroyables.
Mais en quoi est-ce très complémentaire du cerveau cartésien ? Parce que le cerveau cartésien, lui, va prendre un certain nombre d’informations, les analyser, les structurer, y mettre une logique, une histoire, un ordre.
C’est hyper intéressant pour passer en plan d’action, en mouvement, etc. Sauf que si je reste là-dedans tout le temps, vous l’avez compris, je vais avoir des actions très faibles, des plans d’action basiques et tout le monde va faire un peu pareil.
Alors que si je mixe ça avec l’intuition, notamment universelle, je vais commencer à exprimer et à ressentir des éléments nouveaux. Cela va me permettre de me connecter quelque part à des informations nouvelles, exploiter des signaux faibles et en faire quelque chose. Je vais apprendre à reconnaître des ressentis et essayer de mixer ça ensuite avec le cerveau cartésien qui va transformer ses nouveautés en plan d’action.
Mais le risque serait que si je ne fais pas ça, je vais tourner en boucle puisque 95 % de mes pensées sont les mêmes que la veille. Donc si je veux arrêter de tourner en boucle, je dois faire attention à mes intuitions et notamment l’intuition universelle pour alimenter le cerveau cartésien avec autre chose de manière ensuite très concrète.
Apprendre à faire confiance à ses intuitions
Alors bien sûr, plus on avance, plus je vous conseille de faire confiance à vos intuitions.
Mais faire confiance, ce n’est pas juste : je fais confiance ou non. Ça se fait dans le temps. On ne peut pas se dire : j’investis 1 million d’euros là parce que j’ai une intuition. Cela ne marche pas comme ça. On va y aller de manière progressive. On va commencer à écouter. On va noter sur un carnet ce qui se passe. On va voir si ça se réalise et si on avait raison.
Et je parle surtout de l’intuition universelle, parce que l’intuition cognitive, c’est à peu près la même chose.
Parfois, on a un jugement sur quelqu’un, on se trompe. On se trompe parce qu’une fois dans le passé, il s’est passé quelque chose sur ce type de personne, et j’ai assimilé tout le monde à ça. Donc vous voyez bien que votre cerveau vous joue des tours.
Donc vous pouvez commencer à noter :
« Tiens, intuition cognitive : je note X, Y, Z », est-ce que c’est vrai ou pas ?
Et vous allez voir que votre cerveau vous joue des tours souvent, mais vous allez apprendre à affiner cette intuition-là.
Et après, l’intuition universelle, c’est la même chose : « J’ai ressenti que ça c’était la direction ». Est-ce que c’est une bonne direction ? Est-ce que je me trompe ? Est-ce que c’est pour maintenant, dans 6 mois ? Donc notez. Parce que dans un an vous allez vous dire : »Waouh, j’avais écrit ça il y a un an, c’est fou. » Donc en fait il ne faut pas l’analyser à un mois, il faut l’analyser à un an. La notion de temporalité est très importante.
Comment développer son intuition
1/ Ralentir
Plus vous êtes en agitation, en permanence dans l’action – ce qui pourrait être le cas pour Marylise et moi parce qu’on est entrepreneur, on est souvent dans l’action, dans les plans de l’action. C’est le cas pour des dirigeants. C’est le cas pour des porteurs de projet bien sûr. Mais nous avons des phases de non-action. Par exemple le soir, le weekend, même parfois 1 heure, parfois une après-midi pour ralentir ou faire autre chose, nous divertir à quelque chose qui nous fait vibrer. Plus je vibre, plus j’ai des chances de favoriser l’intuition, et plus les choses vont venir.
2/ Le silence
Si on apprend à méditer le matin, le soir, même 3 minutes, eh bien dans ce silence-là, je fais du vide. Et si je fais du vide, des choses peuvent entrer. Et dans ce silence-là, j’écoute une autre voix : la voix de l’intérieur, la voix de l’univers, la voix de la vie.
Beaucoup de choses se passent dans l’invisible. Donc le silence, c’est essentiel pour se réinventer.
Si on est tout le temps perturbé là-haut, on est tout le temps dans son cerveau cartésien, donc dans les ondes bêta.
Comprenez que si je reste dans les ondes bêta du quotidien, je ne ferai jamais de très grandes choses. En tout cas, pour moi, ça ne veut pas dire de choses en volume, mais de choses qui me nourrissent, qui me mettent au bon endroit, qui m’alignent.
3/ Notez vos intuitions
Et puis vous l’avez compris, c’est essentiel de noter.
Notez toutes vos intuitions :
- pour pas les oublier, surtout pendant la nuit,
- pour voir si elles se réalisent,
- et pour voir comment les affiner.
Et vous verrez que petit à petit, vous allez en faire un muscle.
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