Étiquette : vision d’entreprise

Pas de transformation d’entreprise sans transformation humaine

Publié le 7 juillet 2025par Noémie Boullot

Pourquoi la performance passe (toujours) par l’humain

 

Une entreprise, c’est un système vivant et humain

Dans un monde où tout s’accélère, où les marchés et règles se réinventent sans cesse, et où les attentes des collaborateurs changent pour plus de sens et d’humain, les entreprises n’ont plus d’autre choix que de se transformer pour s’adapter, survivre en trouvant une nouvelle place.

 

Mais réorganiser, digitaliser ou optimiser ne suffit pas.

Car une vraie transformation de fond à mener, réécrire sa vision, son comment, son pourquoi,  son aventure humaine.

 

Vouloir transformer sans transformer les êtres, est vain = un échec annoncé

  • Vous pouvez redéfinir une stratégie brillante
  • Lancer des projets innovants
  • Revoir l’organigramm

 

Mais si les comportements ne changent pas, si les peurs restent taboues, si les valeurs ne sont pas vécues… la transformation échouera ou s’éteindra.

 

Ce n’est pas de la théorie : c’est ce que l’on observe dans 70 % des cas (études McKinsey, BCG, etc.).

 

Sommaire de l’article

 

Clé 1 – Travailler sur la posture des dirigeants

Si le comité de direction n’incarne pas la transformation, rien ne bougera.

Cela passe par :

  • Une vision claire et alignée
  • Une posture de leadership et de bienveillance consciente (humilité, écoute, clarté, courage), où la sincérité et la transparence règnent le plus possible
  • Une capacité à co-créer et non plus tout décider seul

 

-> Nous accompagnons les DG et les Codir via des coachings individuels, collectifs et des séminaires d’éveil stratégique. C’est là que naissent les vraies bascules.

 

Clé 2 – Accepter que transformer, c’est traverser une océan

Changer, c’est inconfortable. Cela génère des émotions, du stress, des doutes, parfois de la colère ou de la résignation.

 

Les neurosciences nous l’enseignent : face à un changement, le cerveau humain déclenche une réaction de survie. Sans cadre rassurant, l’engagement disparaît.

 

C’est pourquoi nous préconisons de :

  • Créer un climat de sécurité psychologique
  • Accueillir les émotions, ne surtout pas les étouffer
  • Donner du sens en permanence en communiquant, démontrant, écoutant

-> Nos approches mêlent coaching, régulation émotionnelle, projets de groupe et intelligence collective pour travailler à tous les niveaux (tête, cœur, corps).

 

Clé 3 – Une transformation humaine dirigée par un cap clair

Changer pour changer n’a pas de sens.

 

Le rôle du dirigeant et de son codir, c’est de fixer un cap lisible et inspirant :

 

  • Pourquoi se transformer (raison d’être) ?
  • Pour servir quelle mission ?
  • Avec quelle ambition et métier pour demain ?

 

Et ce cap doit être régulièrement reclarifié, partagé, ajusté si besoin.

 

Clé 4 – Recréer des espaces de dialogue et de conscience

Dans une entreprise en transformation :

 

  • Les réunions classiques ne suffisent plus.
  • Il faut des espaces de prise de recul, de parole vraie, de coopération

 

-> C’est ce que nous créons dans nos accompagnements :

 

 

Clé 5 – La performance vient naturellement si les êtres sont ré-alignés avec l’entreprise

C’est-à-dire :

 

  • Connectés à une vision
  • En sécurité dans leur rôle, périmètre, objectif et fonction
  • Soutenus dans leur évolution et alignés avec les valeurs qu’ils vivent au quotidien

 

Ainsi la performance économique et humaine devient fluide.

 

La transformation ne vient pas d’une injonction. Elle émerge quand les conditions de développement intérieur sont réunies.

 

Conclusion : transformer une entreprise, c’est honorer l’humain, favoriser son mouvement notamment par le sens et la clarté d’un cap

 

Une transformation réussie ne se pilote pas uniquement avec des KPI mais avec des émotions vibrantes, de l’envie, de l’engagement de chacun dans des espaces collectifs aussi.

 

Elle demande de l’exigence, mais aussi de la bienveillance. Et surtout : elle commence par ceux et celles qui la portent.

 

 

Retrouvez la suite de cet article partie 1 ici : Transformation d’entreprise : nécessité ou opportunité

 

Retrouvez la suite de cet article partie 2 ici : Réussir sa transformation : méthodes, leviers humains et pièges à éviter

Transformation d’entreprise : nécessité ou opportunité ?

Publié le 7 juillet 2025par Noémie Boullot
Duo Marylise & Sébastien

Transformation d’entreprise : nécessité ou opportunité ?

 

Pourquoi transformer son entreprise aujourd’hui ?

Et pourquoi ne surtout pas le faire seul ?

 

Notre retour d’expérience Lumerys :

Un monde qui change vite, très vite !

 

Crise climatique, progrès technologique important, évolution des attentes des nouvelles recrues, accélération IA, incertitude géopolitique… le contexte actuel oblige les entreprises à se réinventer en profondeur.

 

Dans un tel environnement, la transformation de son entreprise n’est plus une option : c’est un levier stratégique pour survivre tout simplement. Le mot peut paraître fort mais dans un contexte de faillites d’entreprises toujours plus nombreuses, rester en vie est déjà le 1er objectif.

 

Il s’agit de créer de la valeur durablement pour ses clients, ses équipes, la planète et d’être plus adaptable, Darwin oblige !

 

Sommaire de l’article

 

 

Pourquoi transformer son entreprise ?

  1. Pour anticiper les mutations du marché

Les dirigeants, entrepreneurs d’aujourd’hui sont ceux qui devancent les tendances, qui adaptent leur modèle d’affaires à temps, et qui investissent dans l’agilité.

C’est dans le mouvement que tout se fait. Oui cela demande beaucoup de courage, de résilience pour avancer dans un monde dont les contours ne sont plus déterminés.

 

« Comme un pont qui se construit en même temps que l’on avance ! »

 

  1. Pour recréer un histoire, donner du sens

Les collaborateurs, d’autant plus les jeunes générations, attendent autre chose, une aventure, un sens dans leur démarché pour la planète, pour favoriser un nouveau monde, pour prendre soin. Ils recherchent une vision partagée, claire, limpide, honnête.

 

Sortir des silos aussi et favoriser le collectif, l’entre-aide. Profiter davantage de la vie dans son ensemble. Plus il est agréable de travailler dans l’entreprise plus ils prennent plaisir à y venir.

 

  1. Pour favoriser l’innovation

Une entreprise doit constamment être en mouvement et ne pas rester clouée au sol par ses anciennes pratiques. L’innovation humaine, transformationnelle, technologique, produit et service, est le moteur de la pérennité par une croissance sur de nouveaux axes de développement en sachant que les anciens axes perdront de leur superbe (ou perdent déjà)

 

  1. Pour améliorer sa résilience

Darwin l’a bien annoncé, l’organisation qui sera capable de dépasser les aléas et crises est bien celle qui saura s’adapter, c’est les plus résilientes. Etre capable donc de changer de cap selon la direction du vent.
Bien-sûr il ne s’agit pas de changer constamment mais de définir quel cap à suivre selon la nouvelle direction pour les 3 prochaines années par exemple.

 

Quels bénéfices attendre d’une transformation bien conduite ?

  • Alignement entre vision, stratégie et plan d’actions / projets
  • Tous dans le même bateau, motivation amplifiée des équipes
  • Amélioration des performances globales, dont business
  • Renforcement du leadership managérial et de la souplesse de son mindset
  • Agilité dans les projets avec 20% de l’énergie pour 80% du résultat

 

Mais certaines transformations échouent pourquoi ?

Dans 80% des cas par manque de savoir et d’accompagnement. La transformation d’entreprises c’est un métier. Les dirigeants, codir, comex n’y sont pas formés tout simplement.
Marylise et moi le voyons constamment, souvent nous sommes appelés par un dirigeant en difficulté dans une transformation entamée qui patine.

 

Avec de la méthode, un rythme, une gouvernance propre qui inclut les équipes, nous obtenons des résultats tangibles et accélérateurs.

 

Selon une étude de McKinsey, 70% des transformations d’entreprise échouent partiellement ou totalement.

 

Les causes les plus fréquentes en plus de ce que nous venons de souligner :

 

  • Stratégie ni claire ou posée concrètement
  • Objectifs flous ou non réalistes. Le rythme est majeur
  • Manque d’alignement des membres du codir, les équipes sont perdues
  • Manque d’adhésion des équipes : pas de changement de mindset
  • Absence d’accompagnement humain sur la durée
  • Manque de cohérence dans la gouvernance et manque de suivi précis et régulier
  • Trop peu de communication (qui permet de réduire la distance)

 

Même un échec apparent peut être riche d’enseignements.

 

Si le dirigeant et son équipe n’abandonne pas, cet échec est porteur. Il nous apprend, crée souvent un électrochoc, fait ressortir les lacunes et émerger les résistances, révèle les silos.

 

Une seconde transformation peut renaitre, plus profonde et plus authentique si :

  • l’énergie est encore disponible
  • la méthode d’un professionnel est carrée et suive

 

Pourquoi ne pas transformer seul ?

Un dirigeant ou une équipe interne, même talentueuse, ne peut :

  • pas tout voir
  • pas tout porter
  • pas tout savoir

 

La transformation est un processus complexe, à la fois stratégique, humain et émotionnel.

 

C’est pourquoi se faire accompagner par un cabinet spécialisé offre plusieurs avantages clés :

  • Prise de recul : un regard externe pour éclairer les dysfonctionnements et ce qui va bien aussi pour l’amplifier
  • Méthodologie éprouvée : vision, stratégie, projets, gouvernance, coaching
  • Coaching de dirigeants et Codir : prise de conscience, ancrage de la destination, leadership et résilience
  • Dynamique collective : séminaires d’équipes, ateliers en intelligence collective, formation pour porter à plusieurs
  • Approche humaine et neuroscientifique : comprendre comment les individus changent réellement : les blocages et les effets de levier, pour les activer

 

Conclusion : transformer, c’est cultiver la vie de l’entreprise

 

La transformation n’est pas un projet à cocher sur une feuille de route. C’est un processus continu, vivant et profondément humain.

 

Dans un monde incertain, transformer son entreprise, c’est investir dans la clarté, la résilience, le sens, et créer les conditions d’une performance durable. Et cela commence par un pas décisif : oser se faire accompagner.

 

 

Retrouvez la suite de cet article partie 2 ici : Réussir sa transformation : méthodes, leviers humains et pièges à éviter

 

Retrouvez la suite de cet article partie 3 ici : Pas de transformation d’entreprise sans transformation humaine

Définir la raison d’être d’une entreprise (vision/mission)

Publié le 9 mars 2023par Marylise & Sébastien
Entreprise et raison d'être

La raison d’être d’une entreprise est une dimension essentielle à déterminer pour développer votre vision, votre mission et l’impact que vous voulez avoir sur vos clients et le
monde.

 

Dans cet article, je vais vous expliquer pour c’est essentiel de définir la raison d’être de votre entreprise et guider pour la construire. Il y a des courants dont vous avez probablement entendu parler autour de la loi Pacte par exemple qui invite à décrire la raison d’être dans les statuts de son entreprise. Je vous invite à travers cet article à avoir une réflexion plus profonde.

 

On ne définit pas sa raison simplement parce qu’il y aura des avantages ou parce qu’il y a une nouvelle loi. Au contraire, on définit sa raison d’être parce qu’on souhaite que l’entreprise apporte plus de vibration dans le monde, plus d’impact positif et qu’elle prenne plus sa part à la construction du nouveau monde. C’est dans ce sens-là que je vais vous aider à décrire, à écrire même votre raison d’être.

Pourquoi écrire la raison d’être de son entreprise ?

Pourquoi écrire la raison d’être ? Quels seraient les avantages à le faire parce que vous avez peut-être avancé jusqu’alors sans ?

 

La première raison c’est de retrouver un sens dans un monde qui l’a parfois perdu. C’est de retrouver vraiment une dynamique autour d’un sens commun et d’une action plus humaine avec un impact positif. La raison d’être va bien au-delà des chiffres. En effet, la dimension de sens est très importante pour engager vos équipes et les fédérer. Cela permet également de réfléchir à la notion de contributions, contribution humaine et contribution à la planète.

 

Ensuite la raison d’être définit une capacité d’accomplir quelque chose de spécifique, pour vos clients, pour la planète, pour vos collaborateurs mais c’est vraiment d’arriver à définir la capacité invisible.

 

Quelles sont les couches invisibles que vous aimeriez finalement embarquer dans votre projet et que vous ne vous êtes peut-être jamais autorisé à décrire. Cela peut être des couches émotionnelles, profondes et vibrantes. Cela peut être les non-dits positifs que tout le monde ressent mais que personne ne se serait autorisé à écrire. C’est le moment de le faire.

 

La raison d’être est également très importante pour mobiliser les collaborateurs et peut-être encore plus les jeunes générations qui sont au cœur de ce nouveau monde, qui sont plus proches de la planète et qui sont beaucoup plus sensibles au sens apporté par les entreprises. Définir ce sens va vous aider finalement à fédérer toutes les générations dans l’entreprise vers un but commun. Et le premier but peut-être est celui déjà de s’accomplir et de retrouver un sens dans tout ce qu’on fait au quotidien, de pouvoir le relier à un sens plus grand à 5 ans à 10 ans.

 

C’est retrouver cette énergie du collectif et c’est retrouver un accomplissement et un épanouissement personnel. Comme vous le savez déjà lorsqu’on trouve comment contribuer et apporter sa pierre à l’édifice d’une contribution, on trouve plus d’énergie à faire les choses. En d’autres termes, le « pourquoi » on fait les choses va donner de l’énergie au « quoi » et au « comment ».

6 questions indispensables à se poser

Je vais maintenant vous partager plusieurs questions qui vont vous permettre de construire et de définir, cette raison d’être.

 

  • Première question : Si votre entreprise était une cause laquelle serait-ce ?
  • Deuxième question : Quel(s) problème(s) souhaite résoudre votre entreprise dans le monde c’est-à-dire quel(s) impact(s) positif(s) souhaitez-vous générer ?
  • Troisième question : En tant que dirigeant qu’est-ce qui vous anime profondément ?
  • Quatrième question : Quel est le rôle que votre entreprise souhaite jouer dans la vie de ses clients. Qu’aimeriez-vous entendre de vos clients à propos de votre entreprise si on les interrogeait ? Voilà deux belles questions en une !
  • Cinquième question : Si votre entreprise n’avait pas besoin de gagner d’argent qu’est-ce qu’elle accomplirait naturellement et gratuitement ?
  • Question bonus : de quoi seriez-vous le plus fier dans 30 ans ? Quelles traces aimeriez-vous laisser ?

 

Voici six questions très puissantes. Prenez du temps pour bien y réfléchir. Prenez du temps pour poser des mots, ressentir dans votre corps, pourquoi pas fermer les yeux, sentir ce qui vous anime profondément et poser tout ceci par écrit.

 

Une fois que vous avez répondu à ces six questions, essayez de trouver le fil conducteur, et d’écrire une synthèse précise et concise qui va finalement dicter la trajectoire que votre entreprise doit suivre dans les cinq à dix prochaines années. Tout ceci vous permettra ensuite de garder le cap malgré la tempête – et les tempêtes peuvent être nombreuses en ce moment on le sait – mais de garder le cap. Si vous savez vers quelle destination vous allez, quel impact vous voulez avoir dans le monde et que ceci touche votre cœur alors vous trouverez l’énergie pour avancer dans la tempête. Le bambou pourra plier mais ne rompra pas.

 

Le deuxième point c’est qu’en ayant cette phrase, cela vous permet de vous assurer que vous conservez et que nous amplifiez la valeur d’année en année, que vous amplifiez l’impact. En effet, vous allez sans cesse chercher à accomplir cette mission avec plus de valeur, plus d’impact plus de focus en vous concentrant dessus, sur nos clients, sur la planète, sur les êtres humains c’est-à-dire sur les bénéfices que vous voulez apporter au monde. Tout ceci vous donne de l’énergie.

 

Enfin grâce à cette phrase vous aurez la chance de trouver les meilleurs collaborateurs. Pourquoi ? Parce que ce seront les meilleurs collaborateurs pour vous, pour votre raison d’être. Ce ne seront peut-être pas les meilleurs pour d’autres entreprises parce que ce ne sera pas la même raison d’être mais le fait de définir sa raison d’être, l’élément vraiment le plus vibrant de l’entreprise, va vous permettre de voir quel futur collaborateur va vibrer avec. Et c’est bien parce qu’ils vont vibrer avec cette raison d’être, qu’ils vont être capables de vous emmener plus loin. Ceux qui ne vibreront pas ne seront de toute façon pas intéressés par l’entreprise donc c’est un très bon filtre de motivation et d’énergie pour le futur.

Conclusion

Dans des contextes de plus en plus complexes, plus nous développons des racines solides, plus le tronc de l’entreprise peut se développer fortement. Les équipes ont besoin de sens et de se rattacher à une mission pour s’accomplir et la raison d’être va y participer.

Continue reading « Définir la raison d’être d’une entreprise (vision/mission) »

Développer une vision à impact positif

Publié le 28 mars 2022par Marylise & Sébastien

Développer une vision à impact positif : Avez-vous déjà réfléchi à la vision de votre entreprise et à l’impact que vous voulez avoir sur le monde particulièrement dans un contexte de défis majeurs pour la planète ?

 

Quel impact et quelle vision ?

Actuellement, je m’interroge profondément sur l’impact que j’ai sur le monde, sur l’impact que mes proches ont sur le monde, sur l’impact de Lumerys, sur l’impact de nos clients. En d’autres termes, j’observe que le meilleur peut cohabiter avec le pire.

 

Si l’on prend l’exemple de la voiture électrique, on apprend que certains milliardaires investissent dans une compagnie minière qui a pour projet de pouvoir extraire des métaux rares d’une partie du Groenland. Ceci m’interpelle vraiment car à un moment où on revendique un impact plus positif, en même temps on se met en configuration de devoir toucher, impacter, salir une zone complètement vierge de la planète. Cela me pousse à réfléchir à ce que veut dire une vision à impact positif.

 

Quelques définitions

Je vais commencer en donnant la définition d’une vision. Chez Lumerys, on donne la définition suivante d’une vision : c’est une mission c’est-à-dire une raison d’être, c’est un métier et c’est une ambition.

 

La mission c’est le rôle que je joue dans la vie de mes clients. Il est donc intéressant de se demander : quelle est la mission de mon entreprise.

 

Le métier c’est un savoir-faire contre lequel je vais pouvoir générer des revenus.

 

L’ambition c’est une expression quantitative des résultats que je veux atteindre.

 

Je ne parle pas ici des valeurs parce que j’observe que les valeurs peuvent être posées, et être extrêmement positives, il n’en demeure pas moins qu’elles ne vont pas infuser de façon concrète dans le quotidien d’une organisation.

 

Qu’est-ce qu’une vision à impact positif ? 

À l’heure du greenwashing qui est encore souvent de mise, ces termes – vision à impact positif – peuvent paraître galvaudés et j’avance donc avec beaucoup d’humilité sur ce sujet.

 

Pour moi, une vision à impact positif c’est une vision qui va traduire la sincérité entre un dirigeant et ce que son entreprise peut exprimer pour la planète, le monde, des individus que ce soit des équipes, des clients, des partenaires ou des collaborateurs.

 

Le volet de la sincérité est une invitation finalement à considérer une dimension beaucoup plus immatérielle de la réalité d’une organisation ou d’une entreprise en se posant la question de savoir ce qui en tant que dirigeant ou entrepreneur nous anime profondément.

 

Dans un premier temps, le point de départ de toute vision à impact positif c’est de prendre le temps de se mettre au clair sur ce qui est essentiel pour nous et sur ce qui définit notre référentiel personnel.

 

Ensuite, une fois qu’on est clair sur ce qu’on a envie d’accomplir, sans faire semblant ni jouer de jeu, il devient alors possible de le traduire dans des éléments de clarté et qui à un moment donné vont toucher un marché et des clients.

 

Donc ce principe de clarté dans la sincérité, il devient absolument essentiel pour moi dans un monde où ce qui peut paraître noir et sombre, peut pour d’autres être considéré comme étant normal voire lumineux, voire à encourager et donc comment se retrouver dans ce flot d’informations, dans ce flot de réalité où finalement tout le monde aura tort et tout le monde aura raison.

 

Conclusion

Au-delà des phénomènes de mode, prenons le temps de la clarification personnelle. C’est un sujet qui s’invente tous les jours et néanmoins gardons le cap sur une forme d’essentiel qui va faire la différence entre des réalités de communication et des réalités d’actions sincères.

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