5 ERREURS PSYCHOLOGIQUES QUI NOUS ENFERMENT

6 août 2025

Nous connaissons les biais cognitifs classiques, mais dans cet article, nous allons plonger dans les méandres d’une réalité psychologique qui fait qu’on fonctionne en pilotage automatique et donc de fait qu’on n’ait plus vraiment en pilotage de notre réalité.

 

On va s’attarder sur cinq erreurs psychologiques. S’agit-il d’erreurs ? Le mot n’est peut-être pas exact, mais en tout cas cinq réalités psychologiques qui nous enferment.

 

Avant cela, vous pouvez télécharger notre cadeau : un audio de cohérence cœur-cerveau pour être réellement aux manettes de nos vies.

 

Sommaire de l’article

  1. Erreur n°1
  2. Erreur n°2
  3. Erreur n°3
  4. Erreur n°4
  5. Erreur n°5
  6. Conclusion

 

https://youtu.be/5KkjFbveUDk

 

Erreur n°1 : La loyauté invisible

 

Première erreur : la loyauté invisible. Pour rester fidèle finalement à nos amis, à notre famille, à ce système qui nous a éduqué et permis de grandir, on peut avoir tendance à se sacrifier. On peut avoir tendance à se limiter et finalement ne pas être vraiment soi-même.

 

C’est ce qu’on appelle la loyauté systémique. On reste loyal à un modèle, à un modèle de souffrance, à un modèle de sacrifice, à un modèle de mérite et ceci nous empêche de nous épanouir sur le long terme.

 

Bien sûr, nous sommes arrivés là pour un certain nombre de raisons et c’est bien que ces raisons aient été mises en place et aient eu lieu. Mais si je veux vraiment m’épanouir, c’est-à-dire si je veux vraiment prendre part dans ma pleine identité, dans mon plein épanouissement, je devrais changer un certain nombre d’éléments.

 

C’est souvent une erreur parce qu’on confond l’attachement à une forme de stagnation. On peut bien sûr rester attaché à son clan, à sa famille, etc. Mais pour autant on n’est pas obligé de se limiter. Pour autant, on n’est pas obligé d’imiter ou de rester dans une case bien fermée.

 

Les deux conseils qu’on peut vous donner, c’est de reconnaître tout ce que vous avez reçu déjà intérieurement.

 

Et en deuxième point, c’est de se dire eh bien si je n’avais pas eu ce cadre, si je n’avais pas cette loyauté, si je pouvais un peu m’extraire de ces règles que j’ai reçues, qu’est-ce que j’aimerais faire ? Qu’est-ce que je m’autoriserais de faire ? Qu’est-ce que je pourrais faire ? Qu’est-ce que j’aurais envie de faire, de tester, de réaliser, d’expérimenter ?

 

Erreur n°2 : Le mythe du personnage figé

 

Deuxième erreur, c’est ce qu’on appelle le mythe du personnage figé. On peut, de façon inconsciente la plupart du temps, se répéter des phrases du style :

  • Je ne suis pas un créatif.
  • Je suis nul sur ce registre-là.
  • Je ne sais pas faire.
  • Jamais je ne pourrais faire.

 

On se retrouve alors figé dans un personnage qui finalement n’est pas forcément qui nous sommes profondément.

 

Et pourquoi considère-t-on que ce soit une erreur ? À la fois parce qu’on se réduit à l’idée que nous ne sommes pas évolutifs et parce qu’on n’est pas en configuration d’activer de nouvelles facettes de qui nous sommes.

 

L’enjeu, c’est donc de se donner la perspective, de se donner l’autorisation de devenir à certains moments, à certains endroits sur certaines parties de nous-mêmes de devenir quelqu’un d’autre.

 

Ce que je veux dire par là, c’est décider par exemple de devenir créatif, décider de devenir artiste, décider d’activer une partie leader qui est en vous et ainsi dans des configurations très simples, tester ces nouveaux pans de personnalité sans qu’il y ait d’enjeux particulier, mais vous allez voir que vous offrez la perspective de ne pas rester bloqué, figé dans des parties de vous-même qui ne vous correspondent plus.

 

Erreur n°3 : Confondre fatigue et désalignement

 

3ème erreur : confondre fatigue et désalignement. On pense souvent qu’on est fatigué, alors peut-être à juste titre dans certains cas, mais parfois ce n’est pas vraiment lié à la fatigue physique (ou mentale) dans le sens nombre de tâches, trop de travail, etc.

 

C’est lié au fait qu’on ne soit pas aligné c’est-à-dire qu’on n’est pas exactement là où on devrait être. On n’a plus le sens derrière le projet ou la tâche qu’on mène.

 

Ce désalignement conduit à une fatigue, mais en réalité c’est cette perte de sens que l’on ressent. Donc en quoi est-ce une erreur ?

 

Eh bien parce que si je crois que c’est une charge mentale, je vais avoir tendance à me reposer, à chercher le repos. Alors le repos et le silence sont très bénéfiques, mais si je pense qu’il n’y a que ça à faire, je n’aurai pas réglé mon problème.

 

Le sujet va être plutôt de retrouver un alignement, de retrouver un sens. Donc c’est une vraie question philosophique. C’est finalement qu’est-ce qui va me redonner sens dans ma vie personnelle, professionnelle pour que je retrouve de l’engouement, de la joie, de l’épanouissement.

 

Et peut-être l’astuce qu’on aimerait vous donner c’est de commencer à noter sur un carnet ce qui vous a pris de l’énergie dans la semaine et ce qui vous en a donné. Et vous allez voir que c’est quasiment aussi simple que ça d’arriver à repérer ce qui fait sens et ce qui fait moins sens.

 

Alors souvent ce qui m’a pris de l’énergie, on le sait mais on n’a pas pris l’habitude de le noter. Et ce qui fait sens, on ne le fait jamais. Alors que ce qui fait sens, c’est ce qui fait battre mon cœur. C’est ce qui me donne naturellement de l’énergie, ce qui me donne de l’engouement, un sourire. Ce qui me donne envie de réaliser quelque chose.

 

Erreur n°4 : Se confondre avec ses échecs

 

La 4ème erreur, c’est ce qu’on appelle se confondre avec ces échecs. C’est-à-dire qu’on a tendance lorsque l’on rate quelque chose à s’identifier à l’échec.

 

En psychologie, c’est ce qu’on appelle une suridentification émotionnelle c’est-à-dire que je vais lier une émotion à un instant T, à mon identité profonde. Et pourquoi c’est une erreur ? Parce qu’un échec c’est une circonstance, ce n’est pas un élément constitutif de ma personnalité.

 

Pour y remédier, vous pourriez prendre ce réflexe à chaque échec de vous poser, de reprendre de la distance et de voir ce que la situation vous a appris.

 

Comment je peux me distancier entre l’émotionnel et le factuel de ce que j’ai vécu. Donc en fonctionnant ainsi, vous vous offrez la perspective de distancier l’échec de votre personnalité.

 

Erreur n°5 : Attendre que ça passe

 

5ème erreur : attendre que ça passe. Parfois, évidemment quand on attend dans une situation donnée, souvent problématique, il peut arriver qu’elle se résolve d’elle-même. C’est-à-dire que je n’ai pas osé dire à quelqu’un qu’on allait annuler un rendez-vous et finalement c’est la personne qui annule. Mais c’est assez rare quand même.

 

C’est-à-dire que sur les gros problèmes ou dans les situations difficiles, la situation ne s’auto-résout pas donc elle stagne.

 

C’est un principe du cerveau qu’on appelle la stratégie d’évitement. Le cerveau pense toujours que c’est mieux de fuir parce qu’il y a une chance que ça s’auto-résolve et dans ce cas-là, il n’y a pas besoin de se mouiller. Il n’y a pas besoin d’être en confrontation, donc en conflit. Il n’y a pas besoin d’être humilié. Il n’y a pas besoin de se rabaisser. Donc c’est plutôt confortable et c’est la stratégie du cerveau mais c’est rarement la bonne.

 

Pourquoi cet évitement passif est-il une erreur ? Parce que c’est souvent la non action qui va amplifier le problème. Donc peut-être que j’aurais quelque chose que je peux faire de manière très petite, une petite action, qui pourrait résoudre le problème pour éviter finalement cet emballement, cette explosion.

 

Alors que si je ne fais rien, le phénomène s’amplifie et là il est plus difficile ensuite de le régler. Ça me demande plus d’énergie. Ça prend plus de cerveau disponible. Donc il est toujours intéressant de pouvoir régler les problèmes à la source très tôt.

 

Donc peut-être à garder en tête en conseil que c’est souvent le mouvement qui précède la clarté et non l’inverse.

 

La question qu’on pourrait vous poser, c’est :quel est le plus petit pas possible que vous pourriez faire pour régler un sujet là tout de suite ? Régler une situation difficile. Ça peut être un appel, un mail, un SMS, mais quelque chose qui vous mettrait en mouvement.

 

Conclusion

 

Pour conclure, rappelez que ces erreurs, ces erreurs entre guillemets, ne sont pas des fautes, qu’il n’y a pas de culpabilité à avoir. Ce sont généralement desprocessus de protection inconscients, mais qui peuvent devenir de véritables prisons et altérer notre potentiel de mouvement.

 

 


 

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marylise & sébastien

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