Dans cet article, je vous partage 5 enseignements précieux des moines Shaolin. Que ce soit pour vos projets, votre entreprise ou pour diriger votre vie, ces enseignements sont particulièrement inspirants.
Avant de vous partager ces 5 enseignements, n’hésitez pas à télécharger notre audio en cohérence cardiaque.
Le premier enseignement des moines Shaolin c’est que le corps est la porte d’entrée de l’esprit.
Nous sommes dans des mondes très cartésiens. Souvent on est coupé du corps c’est-à-dire que le corps on l’oublie. Ou alors on va faire du sport mais ce n’est pas parce qu’on va pratiquer du sport qu’on est dans son corps. On peut être en running. On peut être sur des sports de combat et ne pas être dans son corps. C’est terrible mais c’est possible.
Et l’idée c’est de se dire déjà que notre corps par sa posture, par son mouvement, par sa respiration ouvre les voies de l’esprit, ouvre les voies mentales à minima. Et donc c’est parce que je vais être en mouvement que je vais ouvrir de nouvelles voies.
Il faut savoir que du sport ou une agitation physique entraîne la création d’autoroutes neurales donc c’est pour ça que les personnes âgées par exemple qui font du sport en général, évidemment ça dépend de l’ADN, de tout un tas d’autres dimensions, mais peuvent vivre plus longtemps parce que leur cerveau va moins dégénérer, parce que leur cerveau va continuer de créer ou de maintenir des autoroutes neuronales.
Vous savez les autoroutes neuronales ce sont les autoroutes entre deux synapses. C’est ce qui permet l’agilité intellectuelle. C’est ce qui permet à votre cerveau de bien fonctionner.
Donc retenez que l’activité physique ça peut être simplement quelques mouvements de gymnastique.
Encore une fois une eau qui se tarie est en non-mouvement. Une eau en mouvement ne se tarie pas c’est pour ça que dans certains bassins ils mettent juste l’eau en mouvement et elle se maintient alors que si l’eau stagnait elle pourrirait.
Le deuxième enseignement majeur c’est le silence.
Ne dit-on pas que le silence est d’or. C’est bien pour cette raison-là. De cultiver des moments de silence chaque jour comme une discipline.
Quand je suis parti en Inde c’est là que j’ai compris il y a quelques années la valeur du silence. Bien sûr intellectuellement je le savais. Bien sûr je méditais, mais en Inde j’ai tellement eu de silence, parfois des journées entières.
Évidemment il y avait des bruits, peut-être comme le bruit de l’eau, le bruit des arbres qui bougent, enfin en tout cas de la végétation mais ce silence qui est un retour à soi.
En fait le silence c’est vraiment d’être dans ce moment-là tout de suite, dans ce moment présent, dans cette présence.
Donc le silence égale développer la présence. La présence à soi, la présence à l’autre, la présence à l’univers. Et c’est dans cet état-là que je peux réinventer mon futur. Ce n’est pas en pensant au futur que je vais le réinventer c’est dans un état de totale présence.
Dans un état de totale présence je peux commencer à malaxer un peu les énergies. Je peux commencer à les diriger, à les distribuer autrement. Donc dans la présence je peux cultiver la compassion, la gratitude, la foi. La véritable foi est dans la présence.
Je vous partage un conseil : testez 3 minutes de silence par jour, peut-être même sans méditer. Juste 3 minutes de silence par jour. 3 minutes de silence sans penser à rien. Parce qu’évidemment si je fais 3 minutes de silence et que je pense à plein d’autres choses ce n’est pas vraiment du silence. Le silence intérieur où je ne pense à rien, où je fais le vide, où je recadre mes pensées dans la voie juste du milieu.
Le troisième enseignement « ne combat pas, accompagne. »
Chez les moines Shaolin, il y a cette idée qu’on ne va pas combattre l’autre. On va essayer d’accompagner. Si l’autre par exemple essaie de m’attaquer, eh bien je peux peut-être arriver à accompagner son mouvement qui a déjà une énergie pour en faire autre chose et l’amener plus loin.
C’est cette idée que si le changement arrive ne le combat pas accompagne-le. Participe à cette transformation avec lui en essayant de comprendre où va la direction, où va la vague.
Un surfer il est sur la vague, il n’est pas en train d’affronter la vague sinon ça ne marcherait pas. Et donc c’est cette idée d’accompagner les choses vraiment avec grande fluidité. Plus j’irai contre plus je vais me durcir et plus je vais me faire mal et moins je vais réussir. Plus je serai fluide, souple tout en étant dans la bonne direction alors plus je vais avancer et me diriger vers autre chose.
Le 4ème enseignement c’est : la discipline est le respect de soi. La discipline peut paraître toujours un peu ennuyeuse, difficile, à contre-courant. On peut se dire bah non ce n’est pas bien d’être discipliné parce que ça me met dans la dureté, etc. Non ! On peut avoir une discipline sage.
Par exemple la discipline de démarrer sa journée par une méditation et de la terminer par une méditation. La discipline de faire un petit peu de sport chaque jour.
Cette discipline-là est au service de moi, au service de ma santé, au service de mon bien-être mental, au service de l’univers, au service des autres. Parce que si je ne suis pas bien moi-même je ne peux pas servir l’autre. Et donc cette discipline est un respect de soi pour les moines Shaolin.
C’est très intéressant parce que ce n’est pas une contrainte. C’est une opportunité incroyable de mieux se traiter, de mieux se respecter et de mieux favoriser justement la paix dans le monde.
Il y a une autre dimension avec ça qu’on observe avec Marylise. On le dit tout le temps c’est que le cadre et la régularité créent la liberté. Souvent on dit « Bah oui mais on n’est pas libre on a un cadre. » Mais le pire serait de ne pas avoir de cadre. Quand on n’a pas de cadre on n’est pas libre parce que quand c’est trop grand, trop flou, on a trop peur. Le cerveau a besoin d’être rassuré.
Évidemment, tout au long de notre vie on va élargir le cadre, mais le cadre est très important parce qu’il est source de liberté. C’est très facile d’être libre quand les règles sont claires et je pourrai peut-être en dépasser certaines plus tard.
Le 5ème enseignement, c’est que la sagesse c’est une conséquence ce n’est pas un but à atteindre, c’est une discipline.
Cette discipline va nous amener progressivement à être plus sage. C’est mon travail au quotidien sur mes pensées, mes jugements, ma forme physique et mon mouvement qui vont m’aider à être beaucoup plus sage. C’est ce travail sur la gratitude, sur la compassion, sur la transformation des énergies, sur l’accompagnement plutôt que le combat qui vont m’aider à être plus sage donc on devrait parler degré de sagesse.
Qu’est-ce que ça veut dire être sage ou pas sage ? On peut dire de certains ce sont des sages c’est vrai parce qu’ils ont atteint un certain degré. Et pour moi l’important c’est de progresser dans cette voie de la sagesse justement dans des mondes plus difficiles, justement dans des mondes plus complexes.
D’essayer de travailler cette discipline pour être de plus en plus sage, être de plus en plus ouvert et de laisser passer ces difficultés, de surfer sur ces vagues-là, d’être beaucoup plus souple dans l’amour et dans la gratitude. Donc acceptons les imperfections pour favoriser notre plus belle lumière.
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