3 RÈGLES DE L’HIMALAYA APPLIQUÉES AU BUSINESS

11 juin 2025

J’ai eu l’occasion de côtoyer l’Himalaya de près et je me souviens à quel point la montagne est riche en enseignements. Dans cet article, j’aimerais vous donner trois règles de survie inspirées de l’Himalaya pour le monde du business et pour l’entreprise.

 

La montagne demande une certaine discipline, l’entreprise aussi. La montagne demande une humilité et une remise en cause permanente, l’entreprise aussi. Quand on est dirigeant et entrepreneur on sait à quel point notre préparation est clé et que la préparation du présent est clé pour le futur.

 

Avant de plonger dans ces trois règles de survie, je vous invite à télécharger notre audio de cohérence cœur-cerveau.

 

 

Règle de survie n°1 : prépare-toi comme si ta vie en dépendait

 

C’est particulièrement vrai en montagne, en tout cas en haute montagne. Eh bien c’est notre conseil pour les dirigeants très souvent qui sont en difficulté. Avant même qu’ils arrivent en difficulté on leur demande de se préparer davantage à ces difficultés là c’est-à-dire de se préparer à des cas extrêmes. On leur demande d’en faire encore plus c’est-à-dire de viser peut-être deux à trois fois plus haut que ce qu’ils auraient visé naturellement.

 

Alors bien sûr l’idée ce n’est pas de frôler le burnout, mais je vais donner un exemple très concret. Il y a quelques temps, plusieurs dirigeants sont venus nous voir en nous disant « J’ai des difficultés commerciales. J’ai commencé à mettre un certain nombre d’actions en place, mais ça ne marche pas. »

 

Outre les former sur les neurosciences, leur expliquer quelques techniques et les aider vraiment à comprendre pourquoi ça ne marche pas, l’important n’était pas là à notre sens. L’important était que les actions déployées pouvaient suffire mais qu’on n’était pas là dans une approche de survie. On était dans une approche quasi normale.

 

Dans une situation de survie, je dois en faire deux fois plus pour espérer que la moitié fonctionne — et accepter que l’autre moitié échoue. Cela signifie se préparer bien au-delà de ce qu’on imagine nécessaire, tout en gardant une posture tournée vers l’espoir.

 

Mais en montagne, on ne peut pas se reposer sur l’espoir. Bien sûr, on espère que les 5 derniers centimètres se passeront bien. Mais dans l’Himalaya, rien n’est totalement prévisible. Et si ce que je devais parfaitement maîtriser ne l’est pas, alors j’ajoute de l’incertitude à une incertitude déjà structurelle : celle de la montagne. Cela fait beaucoup trop d’incertitude.

 

L’objectif, c’est donc de réduire cette part d’incertitude au maximum. À zéro si possible.

 

Et tout cela ne doit pas se faire au détriment de la bienveillance. On peut — on doit — être à la fois exigeant et bienveillant. Car la bienveillance seule ne suffit pas. Et l’exigence seule mène à la dictature. L’équilibre est essentiel.

 

Mes propos peuvent sembler radicaux, mais je parle ici d’une condition de survie. Si l’on a cinq mois de trésorerie devant soi – ou trois mois de vie, entre guillemets, pour notre entreprise – alors  l’urgence est réelle. Il faut agir plus, beaucoup plus, que ce qu’on pense être nécessaire. C’est à ce prix qu’on peut créer les conditions de la survie.

 

Règle de survie n°2 : n’avance pas seul

 

En montagne c’est très vrai. Si on est seul le plus grand danger commence là. Quand on est à plusieurs on peut se relayer. On peut s’entraider. On a même des cordées. L’énergie collective décuple les forces.

 

Il y en a toujours un qui est en forme quand d’autres le sont moins et vice versa. Cela peut changer d’un jour à l’autre selon la météo, selon la pression, etc. C’est pareil dans l’entreprise.

 

Aujourd’hui il est quasi impossible pour un dirigeant d’avoir toutes les réponses. Le monde est trop complexe. On ne sait même plus ce qu’on va décider et donc c’est important de bien s’entourer, d’être en intelligence collective pour :

 

  1. Se donner de l’énergie
  2. Se donner de la confiance mutuelle
  3. Faire 1 + 1 = 8
  4. Voir des angles qu’on ne voit pas
  5. Apprendre à décider ensemble

 

Donc n’avancez pas seul. Cela implique aussi d’aller trouver de l’aide à l’extérieur. Si je n’ai pas l’habitude de ça oui c’est nouveau mais oui c’est important d’aller trouver de l’aide à l’extérieur. Certains dirigeants n’aiment pas qu’on aille chercher de l’aide à l’extérieur parce que ça les sort de leur zone de confort. Cela peut aussi donner le sentiment de ne pas savoir. Cela n’a rien à voir. Le monde est plus complexe. De plus, on ne sait jamais si le consultant va être bon ou pas, mais c’est ça fait partie de l’aléa. On ne sait pas si la neige va être bonne. On ne sait pas si le temps va être beau, mais à un moment donné il faut bien se lancer et de toute façon on apprend toujours quelque chose en chemin.

 

Pour vous donner des éléments complémentaires c’est important d’avoir un cadrage précis c’est-à-dire j’attends quoi de ce consultant.

 

Souvent les briefs ne sont pas assez précis et donc le consultant ne sait pas forcément où aller quel que soit son niveau. Deuxième point, chaque rôle des membres de l’équipe doit être clair, précis afin que tout le monde ait bien compris la mission globale.

 

Et enfin que l’équipe fasse preuve d’agilité avec par exemple des méthodes agiles type Scrum ou des méthodes avec OKR. C’est essentiel d’avoir de la souplesse et de considérer son mindset. Ce qu’on enseigne avec Marylise c’est le mindset c’est-à-dire transformer son état d’esprit. L’agilité est avant tout intellectuelle et corporelle.

 

Règle de survie n°3 : ce n’est pas un sprint c’est un marathon

 

Cela s’applique évidemment en montagne. Il faut ménager son effort et sa respiration. Il ne s’agit pas d’aller super vite et de dire : « Yes j’ai gravi la montagne en 10 minutes de moins. » Non la gravir c’est déjà génial !

 

Mais pour la gravir je vais devoir ménager mon effort donc oui je vais devoir travailler plus sûrement. Je vais devoir anticiper le pire sûrement.

 

Mais ménager mon effort cela implique d’avoir des temps de pause. Cela veut dire avoir des temps de récupération, des moments de silence. Cela passe par : respirer, méditer, faire de la cohérence cardiaque, écouter notre audio, faire du sport, avoir des loisirs, des activités. Si vous faites cela alors vous allez pouvoir gérer l’effort sur une longue période. Et c’est ça la survie. C’est gérer l’effort sur une longue période.

 

 


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Sebastien

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