FAUT-IL ÊTRE ÉGOÏSTE POUR RÉUSSIR ?

Faut-il être égoïste pour réussir ?  Où poser le curseur au bon endroit entre une forme d’altruisme sacrificiel et un égoïsme avéré, exacerbé, assumé ?

Avant de répondre à ces questions, je vous invite à télécharger notre cadeau. C’est un audio de cohérence cœur-cerveau, conçu pour vous aider à prendre soin de vous et de vos cellules.

Sommaire de l’article

1. 1. Une définition de l’égoïsme
   2. Le rôle des croyances limitantes
   3. Le journal des croyances
   4. L’outil des trois cercles
   5. Conclusion

Une définition de l’égoïsme

Pour commencer, je vous partage une définition parce que j’ai l’impression que l’on se trompe sur le regard que l’on porte sur ce mot égoïsme. Être égoïste, c’est quelque part se choisir pour mieux choisir ensuite.

Il y a une étude intéressante qui a été faite par l’université de Zurich en 2017 qui démontre que les personnes qui se sacrifient régulièrement, systématiquement voient leur cerveau évoluer et c’est notamment l’insula et le cortex singulaire antérieur qui sont des parties du cerveau qui sont engagées pour répondre à la douleur et à la frustration.

Ainsi s’oublier trop souvent crée du stress et altère notre capacité de décision. Pour remédier à cela, je vous partage un conseil : avant de dire oui systématiquement, posez-vous la question de savoir pourquoi vous allez dire oui. Est-ce par peur ou par clarté ? Et ensuite, engagez-vous dans une réponse en ayant en tête les bonnes raisons pour lesquelles vous allez le faire.

Le rôle des croyances limitantes

Il y a un autre volet que je trouve intéressant qui va toucher aux croyances limitantes. On entend beaucoup de phrases et on se répète même parfois beaucoup de phrases liées à la façon dont on a été éduqué, liées à nos référentiels personnels, aux mentors qui nous ont accompagnés, aux dirigeants qu’on a pu avoir à certains moments dans nos carrières professionnelles.

Il y a une étude qui a été faite par Harvard en 2019 qui me semble très intéressante et qui démontre que des leaders qui sont dans une logique sacrificielle, c’est-à-dire qui se disent « Je ne peux réussir qu’en me sacrifiant », ont une moindre activation de leur cortex préfrontal et cette zone du cerveau est activée notamment pour la planification et la prise de décision.

Donc vous voyez bien que le sacrifice poussé à l’extrême altère notre réalité de puissance au quotidien sur les décisions que l’on doit prendre.

Le journal des croyances

Il y a un petit outil que je trouve intéressant, c’est le journal des croyances c’est-à-dire qu’à chaque fois que vous êtes dans une configuration où vous chopez cette croyance au vol, notez-la. Essayez d’identifier d’où elle vous vient et reformulez l’inverse de cette croyance. C’est comme une surimpression pour commencer à vous offrir une chance d’être sur un nouveau regard, d’avoir un nouveau regard sur votre réalité.

Il y a un point que je trouve intéressant, c’est que finalement pour pouvoir revendiquer d’aider les autres, on a besoin d’être nous-même en capacité de nous aider, c’est-à-dire d’être bien, d’être ancré, d’être solide.

Il y a une méta-analyse qui a été faite en 2022 par Nature Human Behavior et qui montre que les personnes qui sont à la fois en assertivité et également dans un fonctionnement collaboratif sont 37 fois plus performantes que des personnes qui vont être soit ultra altruistes soit ultra égoïstes. Donc ce mix d’assertivité et de collaboratif est vraiment une des clés de performance individuelle.

L’outil des trois cercles

Je vous partage l’outil des trois cercles. Le premier cercle, c’est moi, ma réalité. Le deuxième cercle l’autre, le collectif. Et le troisième cercle, c’est ce qu’on pourrait appeler le projet, c’est-à-dire ce qui va nous lier.

Posez-vous la question à chaque fois que vous engagez un choix, est-ce que dans la solution que je propose, au moins deux cercles sont engagés ?

Si un seul des cercles est engagé, vous êtes dans une réalité qui peut paraître trop significativement égoïste. Si les trois cercles sont engagés, vous pouvez prendre le risque d’un excès d’altruisme. Donc faites ce petit exercice autour des trois cercles qui va vous permettre peut-être de mieux positionner votre curseur personnel.

Conclusion

En guise de conclusion, je pense qu’il est grand temps d’arrêter d’opposer réussite et humanité. Vous aurez peut-être au travers de cet article décrypté l’importance de l’altruisme et l’importance de l’égoïsme, mais dans les bonnes proportions. C’est donc une invitation personnelle que nous avons à chacun, chacune, poser le curseur au bon endroit.

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