L’AGILITÉ EN SCRUM, QU’EST-CE QUE C’EST ?

21 décembre 2018

La clé est d’apprendre toute sa vie. Acquérir des méthodes pour garantir de faire cohabiter le quotidien avec le renouveau permanent.

Cela ne se décrète pas…. mais s’apprend.

 

 

Retrouvez cette vidéo ici sur YouTube et de nombreuses autres sur notre chaîne.

Nos enseignements majeurs

 

Qu’est-ce que c’est, l’agilité ? Qu’est-ce que c’est SCRUM ? À quoi ça sert ?

 

Nous on avance depuis des années maintenant en méthode SCRUM sur tous les projets qu’on lance.

On est même formateurs SCRUM dans les entreprises et au côté de dirigeants auprès desquels on intervient.

Et on avait envie de partager avec vous notre définition de l’agilité et de ce qu’est SCRUM.

 

Alors, ça veut dire quoi, être agile ?

 

Parce que finalement, quand on discute avec quelqu’un, tout le monde se pense agile, et on a le droit de se dire agile.

La question, c’est qu’on ne veut pas que ce soit un mot galvaudé. On veut juste vous aider à comprendre ce que c’est que la vraie agilité à notre sens.

 

Être agile, c’est quand on arrive à épouser les mouvements d’un environnement mutant.

Il se trouve que le monde s’accélère, les environnements bougent en permanence.

Et l’agilité, finalement, a été inventée pour coller, épouser ces environnements qui bougent.

C’est être sur la vague plutôt que de la subir.

 

Et si on rentre dans une dimension encore plus concrète, être agile pour nous, c’est 2 choses :

  • c’est travailler sur son mindset, son état d’esprit, c’est-à-dire épouser aussi soi-même les mouvements.
  • c’est une méthode à acquérir, qui s’appelle SCRUM, qui peut s’appeler LEAN. C’est une méthode très précise, avec des règles, un cadre et une liberté dans le cadre. Mais si on ne connaît pas cette méthode agile, on ne peut pas vraiment être agile.

 

Alors, y a différentes méthodes qui se revendiquent agiles (y a le LEAN, etc.). Là, on va parler de SCRUM.

 

Alors, SCRUM, c’est une méthode qui a été inventée au début des années 2000 aux États-Unis, dans des environnements informatiques.

 

C’était le début de la véritable croissance du net et ces méthodes étaient nécessaires parce qu’il y avait beaucoup de juniors et y a eu besoin de cadrer des éléments dans la livraison de projets.

 

Et SCRUM, peut-être que vous le savez tous, moi je le savais pas parce que je suis pas très branchée rugby, mais SCRUM, ça veut dire en rugby la « mêlée », la mêlée de rugby, et avec cette idée non pas de se rentrer dedans mais avec cette idée de faire circuler la balle au sein d’un collectif.

 

Et cette méthode SCRUM, elle s’est considérablement améliorée et elle s’applique maintenant à tout type d’environnement professionnel, que ce soit :

  • des services juridiques,
  • des projets transverses dans les entreprises,
  • des sujets marketing,
  • des projets persos parce que moi, je vais vous dire qu’avec les ados à la maison, SCRUM, ça marche aussi sur certains aspects.

 

Et donc, on va vous présenter les 4 grands principes.

Enfin, il y en a beaucoup mais on va pas vous faire les 12.

 

Ce qui est important, c’est que SCRUM a été créé aussi parce que les projets s’enlisaient beaucoup. On perdait parfois des années.

Et ils se sont dit « voilà, il faut vraiment qu’on aille à l’essentiel. Pourquoi les projets sortent pas ? ».

Et voilà, ils ont étudié toutes les possibilités d’améliorer les choses.

 

Et donc nous, on en a sorti 4 grands principes qu’on va vous présenter tout de suite.

 

 

1. Le premier pilier, c’est LA PRODUCTIVITÉ.

 

C’est apprendre à utiliser plus efficacement son temps en évitant les gâchis. Souvent, on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses inutiles dans les projets.

 

Donc l’idée est de se dire de ne pas compenser par des ressources ou par des budgets. On peut aller à l’essentiel avec moins de ressources. Donc c’est faire plus avec moins.

 

 

2. Le deuxième pilier, c’est LA SIMPLICITÉ.

 

L’idée, c’est de vraiment, en SCRUM, de réussir à transformer un problème complexe en une somme de sous-problèmes simples.

 

Donc, c’est vraiment cette idée d’avancer par petits pas, et qu’à un moment donné, le cumul de ces petits pas va faire le grand chemin.

 

 

3. Le troisième pilier, c’est L’EFFICACITÉ.

 

On pourrait même dire l’efficience.

C’est de gommer les silos parce que dans l’entreprise, y a beaucoup de silos. Et SCRUM vous permet vraiment de transversaliser l’approche.

 

C’est l’approche aussi de la culture du livrable, c’est-à-dire que l’idée, c’est qu’on livre des choses, on montre des choses très rapidement dans le projet.

 

Ça peut être tous les 10 jours, ça peut être tous les 3 semaines parce qu’on s’est rendu compte que moins on montrait les choses avec l’équipe, plus on pouvait se distancier du vrai chemin et prendre une dimension, une direction qui n’était pas la bonne.

 

Donc, c’est vraiment cette culture de on transversalise et surtout « on montre ».

 

 

4. Le quatrième pilier, c’est LA TRANSPARENCE.

 

C’est un principe-clé dans SCRUM, c’est-à-dire que l’ensemble des personnes concernées par exemple par un projet et qui avancent en méthode agile SCRUM sont au même niveau d’information sur l’avancement du projet.

 

Et on est très loin de uniquement se limiter à un fichier excel ou à un outil qui va supporter un ensemble de tâches ou d’étapes.

On est vraiment dans un principe où on affiche l’avancement du projet, le qui fait quoi. On est très très clairs, très précis.

 

Et on arrive à limiter, en utilisant SCRUM on arrive à limiter au final le nombre de mails qui viennent engorger le quotidien et qui nous font perdre en puissance et en efficacité.

 

Donc, voilà les 4 grands piliers de SCRUM.

Mais on avait encore des choses à ajouter parce qu’on a plein de choses à dire finalement sur l’agilité en SCRUM.

 

Alors SCRUM (et les autres méthodes agiles), ce sont déjà des objectifs clairs, c’est-à-dire qu’on sait exactement où on veut aller, à quelle date, et on va identifier si on a les ressources ou pas.

 

On va pas se mentir, c’est la clarté de l’objectif et la clarté des moyens qu’on met qui va aider le projet à sortir en temps et en heure et plus vite.

 

Ensuite, y a plusieurs rôles dans la méthode SCRUM, notamment le product owner.

 

Alors, on parle pas de chef de projet parce que vous voyez que la notion de projet est déjà plus impalpable, c’est-à-dire qu’on est sur le moyen et on n’est pas sur la finalité.

 

La méthode SCRUM est beaucoup plus pragmatique. Elle parle de product owner, c’est-à-dire le responsable du produit.

Le produit, c’est ce qui va sortir. Ça peut être une maison. Ça peut être un site Internet. Ça peut être une offre de service. Ça peut être n’importe quoi, mais c’est une notion de produit.

 

Et c’est ce product owner qui va s’assurer que le produit va sortir en temps et en heure, jusqu’au bout, avec les bonnes pièces et les bonnes fonctionnalités.

 

Ensuite, y a un rôle très important qui est le SCRUM Master.

 

Le SCRUM Master, c’est quelque part l’animateur du projet, c’est-à-dire que c’est celui qui va un peu plus coordonner les équipes.

C’est celui qui va être le garant aussi de la méthode, du respect de la méthode, du respect du cadre, parce que la méthode a des éléments assez stricts et des éléments de liberté.

 

Et ce SCRUM Master va faire le liant et va respecter la méthode et s’assurer qu’on la respecte.

Il va animer les réunions qu’il peut y avoir, qui sont soit toutes les 3 semaines, soit hebdos, soit journalières.

 

Et puis bien sûr, y a les équipes qui travaillent aussi.

 

Donc, vous voyez ce binôme entre product owner et SCRUM master, ce qu’il n’y a pas dans un projet en général et là, on gère le projet avec un binôme.

 

Le dernier point, majeur, c’est qu’on va tout gérer par itération (= cycle).

 

Donc, un projet est divisé quasiment en sous-projets de 3 semaines (si le cycle, c’est 3 semaines, par exemple).

Et bien, toutes les 3 semaines, c’est comme si on gérait un petit projet avec beaucoup moins de tâches.

 

Et on est censé terminer ce sous-projet au bout de 3 semaines, au bout de 15 jours selon la durée et de livrer des choses, et de montrer des choses.

 

Et c’est ça, la grande, la grande nouveauté. C’est qu’on n’attend pas 6 mois, on n’attend pas 1 an pour livrer le projet. On livre des projets tout le temps en fait. C’est des sous-projets qui constituent le projet final.

 

C’est comme si, pour aller à l’Himalaya, je découpais finalement ce futur défi dans 2 ans en plein de sous-parties en disant bah voilà, faut d’abord que je trouve un coach, des chaussures, une salle de sport, que je m’entraîne…. on va découper ça en permanence.

 

Et donc c’est bien parce que finalement, on additionne toutes ces petites choses une à une, ces petites pierres que petit à petit, on va construire un édifice gigantesque.

 

On ne cherche pas à construire l’édifice d’un premier coup ou d’un premier jet, ça ne marche pas ainsi.

C’est plein de petits pas, l’un après l’autre. Et au final, quand on se retourne au bout d’un an, on a construit l’édifice ou le projet, on fait « wow ! On a fait tout ça ».

 

Et juste pour terminer, on voulait partager avec vous notre pratique au quotidien de l’agilité en SCRUM parce qu’on nous pose souvent cette question :

« Pourquoi vous parlez de projet ? Est-ce qu’on a besoin de parler de projets et de l’appliquer à des projets ? »

 

Nous, notre expérience sur plusieurs années nous conduit à réaliser, à observer que pluguer ces méthodes sur le quotidien, c’est très compliqué parce qu’on est dans l’urgence. On est dans l’habitude. On est dans la routine.

 

Commencer à appliquer ces méthodes sur des environnements qui sont bien déterminés (c’est en général le cas pour un projet, y a un début, y a une fin, y a une équipe dédiée), c’est beaucoup plus simple pour pouvoir se rôder à l’utilisation de cette méthode.

 

Donc, pensez projet pour commencer à manier l’agilité en SCRUM.

Et ensuite, ça permet d’infuser dans le quotidien tout ce qu’on aura pu prendre comme réflexes sur les projets.

 

Donc c’est un moyen qui est très intéressant pour finalement faire cohabiter le quotidien avec le renouveau en mode SCRUM, pour ensuite faire du renouveau le quotidien. Et c’est plutôt dans ce sens-là que les choses se passent généralement. Donc, voilà ce qu’on voulait partager.

 

Dernière chose : SCRUM, ça s’applique partout.

 

Qu’on soit seul entrepreneur ou qu’on soit dirigeant d’une entreprise de 500 personnes ou de 20 personnes, ça marche pareil.

 

Et souvent, les DRH ou les dirigeants nous appellent en disant :

« Est-ce que vous pensez qu’il faut d’abord former le comité de direction ou les équipes ? »

 

En fait, y a pas de règles.

Nous, ce qu’on aime bien, c’est de dire qu’il faut former les deux, parce que ce qui est important, c’est qu’on donne un nouveau langage de communication dans l’entreprise pour devenir plus agile.

 

Et à un moment donné, les équipes projet bien sûr doivent le maîtriser, mais le comité de direction aussi, parce que finalement, les comités de direction s’emparent des projets et deviennent les sponsors des projets.

 

C’est un rôle dont j’ai pas parlé tout à l’heure mais y a toujours le rôle de sponsor qui est soit le DG, soit le comité de direction.

 

Et donc, ce qui est important, c’est que ça devienne une nouvelle culture d’entreprise.

 

Et c’est une culture d’entreprise indispensable parce que le monde évolue. Et finalement, si vous ne changez rien, rien ne change. Or, le monde, lui, va plus vite.

 

Donc chaque entreprise, chaque entrepreneur doit se poser la question :

« Comment moi, je peux accélérer tout en restant serein ? »

 

Ce sont des méthodes très sereines, très douces, qui remettent de la convivialité même, donc c’est même plutôt l’inverse.

Même si y a un cadre sévère, y a un cadre strict, y a une grande convivialité. C’est beaucoup plus sympa de travailler comme ça que de travailler sans filtre et sans cadre.

 

À très vite.

 


 

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marylise & sébastien

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